Le gîte d'aujourd'hui par Christelle et Thierry
"Un Rêve Concrétisé"
Depuis notre rencontre en février 1997, nous partageons une passion commune pour l'accueil et les échanges humains. Avec le rêve d'ouvrir un camping en tête, nous avons toujours eu à cœur de créer des moments uniques pour nos invités, des faits de convivialité et de souvenirs mémorables.
Notre parcours a pris un tournant lors d'une transition professionnelle, qui nous a guidés vers un atelier de développement personnel. Ce n'est pas tant l'atelier lui-même qui a concrétisé notre projet, mais la rencontre avec un animateur exceptionnel, auquel nous serons toujours reconnaissants. Ce déclic nous a permis de franchir le pas et de faire de notre rêve une réalité.
"Notre Coup de Cœur pour La Minoterie"
En septembre 2021, nous découvrons ce lieu d'exception, La Minoterie, nichée au cœur d'un écrin de verdure. Ce site nous apparaît comme une évidence, avec son charme authentique et son histoire locale, dans cette commune où nous vivons depuis plus de 25 ans. Immédiatement, nous avons imaginé cette ancienne minoterie transformée en un lieu de rencontres et de retrouvailles, empreinte d'une atmosphère chaleureuse et conviviale.
Avec le soutien précieux de nos familles et amis, nous avons consacré de longs mois à l'aménagement des espaces, au nettoyage, et à la création de zones de détente et de jeux. En mai 2022, notre rêve prend vie, et les premiers occupants arrivent, transformant La Minoterie en un lieu unique et accueillant.
"Un Gîte Engagé pour le Bien-être et le Patrimoine Local"
Notre gîte est bien plus qu'un simple lieu de séjour ; il reflète aussi notre engagement pour le bien-être et la communauté locale. Confrontés à la maladie dans notre entourage, nous avons créé l'événement « Bulles de Bien-être » pour offrir aux professionnels du bien-être l'occasion de partager leurs compétences et de soutenir les personnes en quête de mieux-être. Ces journées permettent aux visiteurs de se ressourcer et de découvrir des pratiques variées, favorisant la sérénité et l'accompagnement. Cet événement est également l’occasion pour les professionnels d’échanger entre eux et de développer leur réseau.
En parallèle, nous ouvrons La Minoterie lors des Journées du Patrimoine , en collaboration avec l'Association du Patrimoine Cerviérois. Attacher notre gîte à l'histoire du site tout en soutenant les artisans locaux nous semble essentiel, et nous permet de transmettre un pan du passé aux habitants de Rocheservière. Ce week-end est également l'occasion pour nous de réunir nos amis et de renforcer cette belle amitié qui nous soutient dans cette aventure.
Notre gîte offre de véritables espaces de ressourcement, entourés par la nature, favorisant la reconnexion à soi et la déconnexion du quotidien. Nous organisons des séjours uniques et sur mesure, tels que les événements « Bulles de bien-être » ou des séminaires avec escape game, pour offrir des moments personnalisés et marquants.
"Un Lieu de Vie, de Partage et de Création de Souvenirs"
La Minoterie n'est pas qu'un simple lieu de séjour ; Nous souhaitons qu'elle soit une expérience inoubliable qui marque les esprits bien au-delà du départ. Nos esprits toujours en ébullition nous poussent à enrichir nos activités et à innover pour mieux vous satisfaire.
L'histoire de la minoterie de La Surière
Rocheservière
La minoterie est construite au lieudit "La Surière" de Rocheservière, commune de Vendée et riche en histoire.
Tout d'abord, avant de parler de la minoterie, nous invitions les plus curieux à s'interroger sur l’étymologie du nom Rocheservière.
Plusieurs hypothèses sont envisagées, selon les textes historiques, mais à laquelle vous fierez-vous ?
(sources Archives du Diocèse de Luçon "Chronique paroissiale de Rocheservière)
Rocheservière (table p. 240) + présentation canton. (Chron. Parois., Tome 8 (37 fasc.), p. 1-240, [12] p. de pl.)
page 15/240
Définition d'une minoterie
Minoterie ou meunerie ? ces deux termes définissent l'établissement où se préparent les farines de créréales qui doivent être livrées au commerce..
Définition et présentation ici
(source : l'encyclopédie libre Wikipédia)
L'histoire de la minoterie de Surière
L'histoire de la minoterie débute en 1870 mais, par la force des choses, mettra fin à son activité à cause d'un important incendie en 1935.
Tout commence en 1866 avec M. Jean-Baptiste Peaudeau, meunier à la Peaudouère, de Legé, d'où il est originaire. M. Peaudeau possédait en communauté, une partie du village de la Surière ainsi que le moulin des Bons-Enfants. Il décida de s'y installer avec son épouse et leurs trois enfants et créa en 1870 la petite minoterie à vapeur attenante au moulin.
En 1892, avec le concours de ses deux fils, Clément et Stanislas, il éleva à l'autre extrémité du village, la grande minoterie qui fût agrandie en 1895 et 1899.
Après le décès de Clément en 1907, Stanislas devient légataire universel de la minoterie et installe un moteur de 50 chevaux et une dymano qui éclaire l'établissement.
La minoterie connaîtra malheureusement plusieurs accidents, souvent dramatiques :
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En 1885, Jean Baptise Peaudeau fut happé par une courroie, au poignet et aux vêtements, et entraîné sur l'arbre de transmission. Il en réchappe, mais avec plusieurs fractures.
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En 1910, Pavageau, ouvrier de la minoterie, charge des sacs de farine à la gare lorsque le pont reliant le wagon au quai s'effondre. Tombé sur la voie, avec un ballot de farine sur le ventre, il décède quelques jours plus tard. Un an plus tard, Chiffoleau, également ouvrier à la minoterie, lors d'une livraison en attelage à cheval, est victime d'un accident de la route en livrant de la farine. Il doit être amputé de la jambe.
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En juin 1919, Pierre Bonnin, ouvrier, tombe d'une charette lors d'une livraison et est grièvement blessé à la hanche et à la cuisse. Six mois plus tard, toujours lors d'une livraison de blé, en camion cette fois, deux ouvriers, Sorin et Pavageau, ont un accident au niveau du moulin des enfants. Le camion, lourdement chargé, fait plusieurs tonneaux sur lui-même. Si Sorin s'en sort sans trop de dommage, Jean Marie Pavageau est plus grièvement blessé à la tête.
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En mars 1922, la minoterie est cambriolée.
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Mais le fait le plus marquant se déroule en . Une nuit, la minoterie est ravagée par un incendie. C'est un voisin, Minaud, qui alerte à 5 heures du matin les pompiers, dont la caserne a été créée 12 ans plus tôt, et les gendarmes. Mais le feu est déjà trop violent, et malgré l'aide de plusieurs habitants venus en renfort, la minoterie est complètement détruite. Les dégâts sont estimés à un demi-million de francs, couverts par l'assurance.
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Depuis 1930, elle était gérée par Vincent Beziau, qui avait racheté la minoterie à la famille Peaudeau. Mais en janvier 1935, il est condamné à une forte amende car il n'a pas utilisé les blés reportés ou stockés que la loi lui faisait une obligation d'employer. Il doit payer une amende de 5000 francs. Lorsque l'incendie se déclare en juin, le moulin était fermé depuis plusieurs mois… Seul Beziau y passait chaque jour, au bureau… la minoterie ne sera jamais reconstruite…
Alors, incendie accidentel ou volontaire ?
Mais il nous reste des interrogations :
Y avait-il une roue pour moudre le grain en utilisant la puissance de la chute et ainsi entrainer la roue ?
Non la minoterie est à 100m de la Boulogne. Toutefois, il y avait une prise d’eau avec un bassin au bord sur la Boulogne pour les besoins du Moulin et du jardin (puits sous la maison et puisage dans la Boulogne).
Le cours de la rivière a été baissé de 20cm pour éviter l’inondation des prés.
Ces inondations nécessitaient d’attraper les vaches et autres animaux avec des cordes pour les sécuriser en dehors des zones humides – Vincent BEZIAU était sollicité avec son bateau pour les sauver de la noyade et les ramener vers les berges.
Jacques BEZIAU nous rapporte que ses parents ont été ruinés par la guerre – sa maman a vendu en 1939 pour la somme de 350 000 francs à Monsieur DE LA BICHE épouse de Madame CHAUVIN originaire de Rocheservière.
Lors du rachat, le 30 octobre 1957, Dr Gilles Dauphin a souhaité conserver la ruine en l’état.
C’est le 20 novembre 1998, que le fils, Dr Bertrand DAUPHIN, a racheté la Minoterie et l’a réhabilitée telle que nous la connaissons aujourd'hui.
